HOSTEL
Enfin vu le film d'Eli Roth, qu'on essaie de nous faire avaler comme l'une des œuvres les plus politiques de ces dernières années (cf. Jean-Baptiste Thoret qui n'en peut plus, où qu'il en parle...) En vérité, pas de quoi se retourner l'ongle.
Le film est parrainé par Quentin Tartenpoil, ce qui devrait nous conduire à une saine prudence quand à sa valeur. J'avais vu Cabin Fever, sur les conseils de Lord Bonbongle, et c'était déjà d'une connerie... et d'une valeur proche de nibe. Avec Hostel, on touche du doigt un mystère de la Vie: sur la base de quoi monter Eli Roth en mayonnaise ? Je vous l'ai dit: mystère. Les acteurs sont nuls, le scénario est soporifique et prévisible, c'est gore-bôf (j'ai le droit, c'est mon blog, et de toute manière, personne ne lit), quand à la portée politique du projet, attention, ça percute grave: des types riches paient pour pouvoir torturer et assassiner de pauvres quidams, et c'est un point limite d'un capitalisme sans âme dans lequel tout se marchande. Non ?!? Et si, coco. Putain, ça me défrise, une révélation pareille. Heureusement qu'Eli Roth a les couilles d'ouvrir les yeux du monde sur une telle infamie. Bon, bref.
Le vrai et seul point fort du film, c'est ça:
La Drôlesse s'appelle Barbara Nedeljakova et c'est la pire pute dans le film. Sur ces photos, c'est une déesse. Franchement, merci, Monsieur Eli Roth, de l'avoir castée et filmée sans soutif.
ED